Axes de transports
- Ils hiérarchisent le territoire en réduisant les distances ou en créant un « effet tunnel ».
- Principalement, les lignes à grande vitesse (LGV).
- Le croquis ne représente pas les autoroutes et les lignes ferroviaires secondaires. Certaines lignes (entre Bordeaux et Hendaye) sont en cours d’achèvement.
Aéroports internationaux
- Ils constituent des gateways à l’échelle mondiale.
- 6 des 15 plus grands aéroports, dont Charles de Gaulle (70 millions de passagers) et Orly (33 millions), se démarquent (15 millions pour Nice à la troisième place).
- L’aéroport de Bâle-Mulhouse n’est pas représenté, alors qu’il se place devant Toulouse. À ce titre, Bordeaux, Nantes et Paris-Beauvais ont un trafic comparable à celui de Toulouse, mais ils ne sont pas représentés.
Ports à conteneurs
- Ils sont l’interface entre l’avant-pays (foreland) mondial et l’arrière-pays (hinterland).
- Les trois plus grands ports, avec un tonnage entre 60 et 80 millions de tonnes (Marseille, Le Havre et Dunkerque-Calais).
- Le port de Nantes-Saint Nazaire n’apparaît pas (alors que son tonnage est de 40 millions). Le port de Calais n’apparaît pas clairement.
Espaces transfrontaliers
- Ils bénéficient de l’« effet frontière » et de l’intégration européenne.
- Ils apparaissent faiblement dans les flux de migrations résidentielles.
- Les données de l’Insee, qui s’arrêtent aux frontières hexagonales, ne permettent pas de saisir les échanges transfrontaliers.
Interfaces maritimes
- Les espaces majeurs des flux de marchandises, marqués par la compétition entre les ports.
- La présence de nombreux ports sur la Manche et la Méditerranée. Les côtes du Nord (Northern Range) apparaissent plus fréquentées que la Méditerranée.
- La carte ne montre pas les routes maritimes et donc les flux. Une distinction apparaît entre la Manche (plus fréquentée) et la Méditerranée (interface moins importante).
Ville globale
- Elle polarise l’espace mondial et concentre les fonctions de commandement.
- Part importante des activités dans le domaine des finances et assurances (51 000 entreprises).
- La polarisation à l’échelle mondiale n’apparaît pas dans les statistiques de l’Insee, à l’exception de la polarisation des DROM.
Métropoles à rayonnement européen
- Elles polarisent à l’échelle européenne et abritent un nombre d’établissements employeurs important (au-dessus de 85 000).
- Marseille semble moins attractif que Lyon (mobilités, nombre d’entreprises, richesse), ainsi que quelques sièges de FTN et d’institutions.
L’influence des métropoles
- Elles polarisent l’espace régional et sont au cœur des mobilités pendulaires.
- Une médiane de vie supérieure à 28 000 € et un salaire net/horaire entre 18 et 35 €. Flux domicile-travail importants.
- Des petits pôles comme Dijon ou Rouen ne figurent pas sur le croquis.
Espace dynamisé
- Une forte attractivité pour les IDE et les flux touristiques.
- La médiane du niveau de vie est supérieure à 22 000 €.
- Le taux de pauvreté autour de la Méditerranée est supérieur à la moyenne (17 à 20 %), tout comme le taux de chômage (au-dessus de 8,3 %).
Territoires à la recherche d’une spécialisation
Des territoires peu polarisés, aux densités faibles, qui expérimentent des mises en valeur originales (agrotourisme, énergies renouvelables).
- La plupart des territoires ont un taux de pauvreté supérieur à 13,6 % ; la médiane du niveau de vie est inférieure à 22 000 €.
- Le nombre de touristes est faible, mais le nombre de campagnes d’entrée de gamme est élevé.
- Le zonage interroge : la population active montre une séparation Nord-Sud (au-dessus de 23 % au-dessus de la Loire). La part des agriculteurs est importante en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté, mais cela prend en compte le littoral qualifié de dynamique.
Territoires en reconversion
- Anciens bassins miniers et industriels en reconversion touristique et logistique.
- La part des prestations sociales et des minima sociaux dans les revenus est élevée (au-dessus de 2 % pour le premier, 2,9 % pour le second).
- Le chômage (au-dessus de 8,3 %) et la part des ouvriers sont élevés.
- Le zonage est contestable : la métropole de Lille, tout comme les départements frontaliers du Luxembourg, connaissent des taux bien plus bas.
Dynamiques de peuplement
- Mobilités vers les littoraux (héliotropisme), en particulier les retraités.
- Les flux de mobilités résidentielles indiquent bien des flux Nord-Sud (ex. : de Paris à la Nouvelle-Aquitaine) et connaissent une hausse de la population entre 2016 et 2022.
- Mais elles indiquent aussi d’autres flux, qui n’apparaissent pas, en particulier du nord et de l’est vers Paris, à l’intérieur de la Bretagne ou de la Corse au continent.
Parcs nationaux
- La conservation du patrimoine naturel par une mise en valeur touristique.
- Les indicateurs utilisés par l’Insee ne permettent pas d’identifier les parcs nationaux.
Littoral balnéaire
- Une mise en tourisme conduisant à une forte artificialisation des espaces.
- Un nombre élevé de chambres d’hôtels de luxe, tout comme de campings haut de gamme.
- Une distinction entre les littoraux balnéaires fréquentés et riches (côte basque, Côte d’Azur, côte languedocienne) et littoraux moins densément fréquentés (Landes, Normandie, Bretagne).
- L’évolution de la population par commune y est très forte.